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ALFRED LARDINOIS
(Recherches effectuées
pour Le trésor des Cathares)
Né à Houdeng -Belgique, le19
juillet 1900 et décédé en 1966, Alfred Lardinois épouse le 25 Février 1922,
Marie-Eugénie Nivarlet à Seraing/M. où ils résident. Cet homme sympathique,
jovial et paisible, fait alors partie de l'armée en tant que fantassin du 10°
régiment de ligne jusqu'au 1° septembre 1942 où il sera affecté comme A.R.A.
(agent de renseignement et d'action) avec le grade d'adjudant sous le matricule
22874. C'est en 1945, une fois démobilisé, qu'il recevra la distinction de
"chevalier de l'ordre de Léopold II" avec palme, la "croix de guerre" de 1939-45
(avec palme) ainsi que la "médaille commémorative" de 1939-45 à deux éclairs
entrecroisés, pour services rendus à son gouvernement dans le cadre de ses
fonctions.
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C'est au tout début de la guerre
alors qu'il était encore fantassin et que son régiment se retrouva en poste
stationné dans le Languedoc-Roussillon, qu'il devint l'auteur d'une aventure
étrange et méconnue qui aurait bien pu lui coûter la vie. A
cette époque déjà, Alfred Lardinois était un passionné d'histoire et s'intéressait
vivement à ce qui s'était passé dans cette partie de la France et en particulier,
à tous les récits concernant les Wisigoths, les Cathares et les Templiers,
jusqu'à ce que le hasard le mette sur la trace du trésor de Rennes-le-Château. Voir l'article sur
Rennes-le-Château
Profitant de permissions, il
enquête pour son compte aux abords de ce village de l'Aude, mais poursuit aussi
ses investigations en direction du château de Montségur, ancienne forteresse
cathare surnommée le château du Graâl et qui avait vivement intéressé
Otto Rahn, l'historien et écrivain allemand de cette même
période.
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Muni de ses
chaussures et guêtres de l'armée ainsi que d'un bâton fourchu pour se défendre
des vipères, il se met à fouiller méticuleusement la région d'après les
indications qu'il a pu obtenir dans les différents écrits dont il a eu
connaissance, et qui relatent non seulement l'histoire des Cathares, mais aussi
la fin de Montségur. C'est à l'aide de ces indications, qu'il va découvrir non
pas sur les lieux même mais un peu plus à l'écart, un énorme coffre en bois
caché dans une faille obstruée par de la végétation. Les Cathares ayant sans
doute été avertis de l'attaque de leur château, ont surement dû vouloir
déménager leur richesse pour la mettre en lieu sûr, et c'est en suivant ce
raisonnement et l'itinairaire probable qu'Alfred Lardinois a fait cette
découverte historique. Voir l'extrait de livre sur le
trésor des Cathares.
Or, se disant à juste titre que
s'il l'avait trouvé, quelqu'un d'autre pouvait le découvrir aussi, il décide de
déplacer le trésor pour le mettre dans un endroit n'ayant aucun rapport avec les
Cathares. Il reviendrait à la fin de la guerre pour le chercher. Cette malle devait
être vraisemblablement une infime partie du magot que les porteurs, pris de
court, ont sûrement cachée là en dernier recours ! Pour ce que l'on sait
par recoupement d'informations historiques, c'est qu'il n'est pas impossible que
ces richesses proviennent à l'origine des Wisigoths.
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De retour en Belgique, Alfred
Lardinois entre dans la résistance et se fait arrêter en 1943 par les allemands
alors qu'il est à cette date membre des services de renseignements belges. Après
avoir été remis à la Gestapo et torturé plusieurs jours d'affilée, il décide de
parler dans l'espoir de détourner l'attention mise sur ses amis résistants ou
agents et de négocier par la même occasion sa remise en liberté. Il avoue donc
aux allemands sa découverte en pays cathare.
Ces derniers forts intéressés
effectuent les recherches nécessaires avec son aide et ramènent la malle au
château du Wewelsburg en Allemagne après avoir expédié Alfred Lardinois à
Dachau.
On n'a jamais su ce qu'était
devenu ce trésor et où il se trouve aujourd'hui, mais il se pourrait bien que ce
coffre soit à l'origine de la légende selon laquelle les allemands auraient été
en possession du Graâl, mystérieusement transporté en Autriche avant la
défaite. Voir
mes recherches sur le Graâl et le III° Reich
Le héros de cette histoire a été
sauvé de son camp par les américains et a vécu tranquillement en Belgique
jusqu'en 1966, date à laquelle il est malheureusement
décédé.
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