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L'AFFAIRE
MAYERLING
Pour ceux qui ne connaitraient
pas cette histoire, un petit résumé s'impose avant de vous en dire plus sur mes
découvertes dans ce domaine.
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Mayerling est le nom d'un
village autrichien qui se trouve à 40 km. au sud-ouest de Vienne (Wien), où le
30 Janvier 1889 on a découvert à 8h.30 du matin, dans le pavillon de chasse de
la famille impériale, les corps ensanglantés de Rodolf von Habsburg et de sa
maîtresse, Marie Vetsera. Rodolf était le fils unique de Franz-Josef von
Habsburg et d'Elisabeth von Wittelsbach (dite Sissi) et donc, l'héritier du
trône de l'empire Austro-hongrois. Tous deux ayant été retrouvés morts avec
une balle de fusil de chasse dans la tête, on a prétendu qu'il s'agirait d'un
double suicide, hypothèse très romantique et qui sera retenue par la suite comme
étant la véritable version.
Cependant il court très vite une
autre possibilité selon laquelle l'Archiduc Rodolf aurait été assassiné pour des
raisons d'ordre politique et que Marie Vetsera aurait été éliminée elle aussi,
afin de ne pas laisser de témoin. Cette seconde hypothèse est en réalité tout
aussi vraisemblable que la première, puisque l'on sait que Rodolf aurait été
assez partisan d'une alliance franco-anglaise, alors que le gouvernement en
place était beaucoup plus pro allemand, puisque tout à fait en accord avec la
politique impérialiste de Guillaume II.
Or, c'est en voulant étudier
cette histoire plus en profondeur et sans rien laisser au hasard, que j'ai
découvert, grâce à la complicité de quelques amis, qu'il y aurait encore une
troisième éventualité qui serait passée complètement inaperçue, ce qui doit
parfaitement convenir à beaucoup de monde. Comme j'adore mettre les pieds
dans le plat et les remuer longtemps, j'ai décidé de raconter cette histoire
dans mon roman, "Le secret de Mayerling et le trésor
du Razès" , mais je vais vous expliquer ici en quelques lignes de quoi
il en retourne.
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Lors de mes recherches
concernant l'affaire Mayerling, différents concours de circonstances m'ont
conduit à lire, entre autre, une ancienne édition de la revue « Historia », dans laquelle il y avait un long article
tout à fait digne de foi, rédigé par la Baronne Marie Surcouf et se rapportant à
cette histoire. (Pour voir l'original, cliquer sur le lien
en bleu).
L'originalité de ce compte rendu
vient du fait que c'est en réalité un dialogue entre l'auteure de l'article et
le Baron von Linden von Kennenburg, qui était un proche de la famille impériale
d'Autriche et intime de Franz-Josef (François-Joseph) von Habsburg, le père de
Rodolf. Le Baron précisait dans ce récit qu'il était l'un des rares
personnages de la cour de Vienne, à connaitre la véritable histoire, puisque
d'une part il était présent à Mayerling le matin du drame et que de surcroît, il
avait été chargé personnellement par Franz-Josef lui-même, de faire connaitre la
vérité à la Princesse Marie Dolgorouki que l'empereur affectionnait
particulièrement.
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Mais de quelle vérité
pourrait-il bien s'agir ? Avec une multitude de
détails divers et variés, le Baron dévoile une troisième version à son
interlocutrice, qui est tout aussi réaliste que les deux premières et même plus
encore, mais par contre, totalement inconnue du public, des historiens avertis
et même des journalistes spécialisés.
Etant donné l'importance
que j'attache à ce document rédigé par Marie Surcouf et l'incroyable
complémentarité qu'il apporte à mon enquête, j'ai décidé d'en dévoiler le
contenu dans mon dernier roman qui est à la
fois un ouvrage historique et un compte-rendu d'enquêtes ou les quelques
bribes de fiction pourraient même devenir réalité.
Mais comme le hasard fait
souvent très bien les choses quand on sait le harceler gentiment, suite à la
lecture de ces confidences surprenantes, je suis tombé sur un livre qui relatait
différentes histoires dont, entre autres, l'aventure arrivée à Marie Surcouf
lors d'un voyage en Méditerranée. Je pense qu'en réalité cette dernière ne
s'était pas rendue dans ces lieux par hasard, non plus ! J'aurais surement
agit pareillement !...
Dans cet ouvrage de Danielle
Hemmert et Alex Roudène, Marie Surcouf explique sa rencontre avec un jeune homme
très distingué avec qui elle prend plaisir à parler et qui, au fur et à mesure
de la discussion, lui donne en retour quelques explications sur la famille de
Habsburg ainsi que sur Rodolf et sa maitresse. Comme les informations fournies concordent tout à fait avec celle du
Baron von Linden von Kennenburg, on est en droit de se demander qui pourrait
bien être ce jeune garçon dont Marie Surcouf ne dévoile pas
l'identité. Serait-il un descendant caché du couple illégitime soit-disant
décédé ?... La preuve formelle de cette incroyable histoire racontée par le
Baron à l'auteure de l'article d' Historia
?...
Mais dans ce cas, s'il existait
encore de nos jours des héritiers directs de la famille impériale, comment
faudrait-il réécrire l'histoire ?... Cela changerait-il quelque chose à la
politique actuelle de l'Autriche et pourquoi pas de la Hongrie
?...
Ceci n'est qu'un très court
résumé de l'une de mes enquêtes que je viens de terminer et qui est très
clairement détaillée dans mon roman, "le secret de
Mayerling et le trésor du Razès". Cet ouvrage est le résultat d'une
précieuse collaboration avec Maylis
Blanchefort, une journaliste d'investigation devenue ma coéquipière de choc lors
de mes périgrinations. Néanmoins,
toutes les informations qui pourraient venir compléter mes connaissances
actuelles sur ce sujet, seront les bienvenues !...
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