Les Crânes de cristal
 
 
(Cet article est un extrait du site www.21decembre2012.com)
 
La légende des treize crânes de cristal mayas est aujourd’hui très répandue. Véhiculée par les adeptes du New Age, elle est désormais remise au goût du jour par les prédicateurs du 21 décembre 2012.
Les treize crânes de cristal correspondraient aux 13 mondes dans lesquels la vie humaine est ou a été présente, la planète Terre comprise. Les « Itzas », des anciens venus de l’Atlantide, les auraient apportés pour faire don de leurs connaissances aux hommes.
D’après la légende, tous auraient été gardés dans une grande pyramide par les Olmèques, les Mayas puis finalement par les Aztèques qui seraient responsables de la dispersion et de la perte de ces crânes de cristal.
La légende dit qu’il faudra aligner les 13 crânes ensemble, le dernier jour du calendrier Maya, soit le 21 décembre 2012, pour sauver la Terre de la destruction finale.
Seuls douze de ces crânes seraient réapparus à ce jour. Trois de ces crânes se trouvent aujourd’hui dans des musées nationaux : quai Branly à Paris, au British Museum de Londres et à la Smithsonian Institution de Washington.
Les neuf autres sont détenus par des particuliers, dont certains leur attribuent des pouvoirs magiques.
 
 
Description des douze premiers crânes :
 
 
 
1.Le crâne du destin de F.A. Mitchell-Hedges
 
La découverte de ce crâne remonterait à 1924. Elle aurait été faite par l’explorateur britannique F.A. Mitchell-Hedges. Ce crâne devint célèbre sous le nom du « crâne du destin ».
Ce crâne, façonné dans un quartz naturel extrêmement pur, du dioxyde de silicium “piézo-électrique” anisotrope, comporte deux pièces taillées dans le même morceau de cristal, la mâchoire détachable s’ajustant parfaitement à la partie supérieure. Il serait la reproduction parfaite du crâne d’une femme d’origine amérindienne (une reconstitutions médico-légale du visage l’affirme). Il pèse environs 5 kg. 
Cet artefact possèderait aussi beaucoup d’autres particularités. Placé dos au soleil, il agirait comme concentrateur de lumière, faisant jaillir des rayons de ses yeux, de son nez et de sa bouche suffisamment puissants pour allumer un feu. Si une lumière est placée en dessous du crâne, elle ressort par les orbites.
 
 
 
2.Le crâne de cristal de Londres (ou du British Museum)
 
Conservé au British Museum, le crâne de cristal de Londres à une histoire plutôt trouble. Sa première apparition remonterait au milieu des années 1890, alors qu’un certain E. Boban déclare l’avoir acheté à un mercenaire mexicain. Ce dernier aurait trouvé le crâne dans une cité maya localisée au Mexique.
Boban essaya d’abord de le vendre à la Smithsonian Institution, et ensuite à la compagnie Tiffany’s de New York, qui l’acheta. Le musée lui racheta en 1898 pour l’exposer comme artefact précolombien. Ce crâne est constitué d’un seul morceau de cristal de quartz brésilien et il n’était pas translucide, mais opaque.
 
 
3.Le crâne de cristal de Paris
 
La découverte du crâne de Paris, pièce de quartz d’une grande pureté qui mesure 11 cm de haut et pèse plus de 2,5 kg, remonte au XIXe siècle. Sa mâchoire n’est pas séparée du reste du crâne. Il a la particularité d’être traversé de haut en bas par un orifice de forme biconique.
Ce crâne ressemblant beaucoup au crâne de Mitchell-Hedges a été offert au Musée d’ethnographie du Trocadéro par l’explorateur Alphonse Pinart et fut l’un des premiers objets à intégrer les collections du musée dès 1878.
Ce crâne est désormais visible au musée du quai de Branly depuis la sortie du quatrième volet des aventures d’Indiana Jones : « Indiana Jones et le crane de cristal ».
 
 
4.Le crâne de la Smithsonian Institution, à Washington
 
Ce grande est le plus grand (25,5 cm sur 22,5 cm) et un des plus lourd (14 kg) de tout les crânes de cristal. Il n’est pas transparent, mais translucide et trouble, un peu comme celui du British Museum. Il n’a pas la mâchoire séparée du crâne, mais il est creux avec des orbites vides à la façon d’un vrai fossile.
Donné en 1990 par une personne disant en avoir fait l’acquisition dans les années 1960 au Mexique, il a tout d’abord été mis de côté en attendant le résultat d’une expertise.
 
 
5.Le crâne de cristal de Nick Nocerino (Sha-Na-Ra)
 
Ce crâne est fait en cristal de roche un peu laiteux. Il a été trouvé lors d’une exploration archéologique à Guerrero, au Mexique vers la fin des années 1990. C’est Nick Nocerino, l’actuel propriétaire, qui aurait su où trouver ce crâne. Il aurait été un outil chamanique dont la fonction est d’ »accumuler et de communiquer la connaissance, d’établir des connections avec l’inconscient, d’ouvrir des portails vers d’autres dimensions et de stimuler la guérison ».
Nick Nocerino aurait commencé à rêver aux crânes de cristal, aussi bien endormi que réveillé, longtemps avant de connaître leur existence réelle. Selon ces dires, les crânes lui donnait des visions et c’est pourquoi, au cour de sa quête, il toucha à neuf des supposés crânes de cristal.
 
 
6.Le crâne de cristal synergie
 
Ce crâne est un artéfact de 15,5 kg et serait la représentation de la tête d’un grand homme adulte. Il est lui aussi taillé dans un seul et même bloc de cristal translucide.
Ce crâne aurait été acquis par un homme d’affaire européen, prénommé George, passionné d’alpinisme, qui voyageait alors en Amérique centrale. Il le reçu en cadeau d’un vieil homme mourant d’origine amérindienne chez qui il avait séjourné quelques temps, dans un petit village situé dans la cordillère des Andes, près des frontières du Chili, du Pérou et de la Bolivie.
Il lui fût expliquer que le crâne aurait été caché peu après le début de la colonisation espagnole, et qu’une vieille femme lui avait donné alors qu’il était encore jeune. Ce crâne était un artéfact d’une civilisation aujourd’hui disparue et un objet de culte des plus important.
Après plusieurs années, George remis le crâne à Sherry Whitfield Merrell, une passionnée de l’ésotérisme qui est depuis la propriétaire légitime du crâne. Elle parcourt le monde en compagnie du crâne, participant à des rencontres sur l’ésotérisme et la spiritualité.
 
 
 
7.Le crâne du Texas, ou « Max »
 
Ce crâne serait possiblement un des 13 crânes de cristal authentique et est la propriété de Joann Parks, une femme habitant Houston, aux Etats-Unis. Son histoire est des plus mystérieuse, parce que sa provenance demeure inconnue.
Tout ce que nous savons c’est qu’il aurait été volé dans une tombe au Guatemala entre 1924 et 1926 et que sa découverte serait restée secrète pendant une longue période de temps. Il aurait été utilisé par les prêtres Mayas pour la guérison, des prières et plusieurs autres types de rituels.
Comme avec les autres crânes, beaucoup de personnes qui entrent en contact avec « Max » sentiraient qu’il vient d’une autre dimension et qu’il était utilisé par des anciennes civilisations telle que l’Atlantide ou la Lémurie, pour entretenir un contact inter dimensionnel entre les Etres des Etoiles et la race humaine. Il fait le tour de nombreux musée, partout à travers le monde, lors d’expositions thématiques.
 
 
8.Le crâne « Mayan »
 
Retrouvé au Guatemala, à la frontière du Honduras, au début du XXe siècle, il est considéré comme une véritable œuvre artistique. Il aurait été apporté au États-Unis par un prêtre autochtone en même temps que le crâne d’améthyste.
Comme beaucoup d’autres crânes, sa méthode de conception est des plus insolite. Ce crâne à été sculpté à partir d’un bloc uniforme de quartz pourpre, il n’est donc pas translucide ni transparent, mais tout à fait opaque.
Comme les autres reliques jugées authentiques, il aurait été un artéfact Maya. Plusieurs jugent qu’il serait daté entre 5000 et 36 000 ans, une théorie qui sème beaucoup de spéculations chez les sceptiques comme chez les convaincus.
Il y a peu d’information disponible sur ce crâne ou sur ses propriétaires.
 
 
9.Le crâne d’Améthyste ou Ami
 
Ce crâne a la même provenance que le crâne “Mayan”.  Il appartient maintenant à un groupe d’hommes d’affaire qui en font une exploitation commerciale et qui espèrent le vendre pour $50 000 000.
 
 
10.Le crâne «E.T.»
 
Surnommé E.T. à cause de sa forme rappelant vaguement la créature de science-fiction de Steven Spielberg, le crâne E.T. est fait d’un cristal noirci peu translucide. La pointe du crâne est légèrement exagérée et la grosseur des orbites le fait ressembler à un crâne d’extraterrestre.
Il fût aussi trouvé en Amérique Centrale au début du XXe siècle et est maintenant la propriété de la hollandaise Joky van dieten Maasland.
Ce crâne aurait été à l’origine d’une guérison miraculeuse, alors que sa propriétaire Joky aurait souffert d’une tumeur au cerveau. Une forme serait apparue dans le crâne, au même endroit que ce situait la tumeur de Joky alors que celle-ci avait miraculeusement guérie.
Comme dans n’importe quelle guérison de la sorte, ce sujet soulève la controverse et nombre de sceptiques exigent les preuves d’une telle affirmation. Ce récit aurait facilement pu être créé dans le but de promouvoir la vente de cette relique.
 
 
11.Le crâne à la croix reliquaire
 
De taille plus petite que la moyenne des autres crânes de cristal, cet artéfact doit son nom à un trou que les espagnols ont creusé au sommet du crâne afin de pouvoir y planté une croix. Nous savons également que les dents ont été retouchées. Les circonstances entourant la découverte de ce crâne sont mal connues, les espagnols auraient mis la main dessus peu après le début de la conquête de l’Amérique du sud.
 
 
12.Le crâne de cristal rose
 
Ce crâne, même si ces dimensions sont différentes de celui de Mitchell-Hedges, est probablement celui qui lui ressemble le plus. De petite taille, il fût sculpté dans un bloc de quartz rose et est composé de deux morceaux (la mâchoire peut se détacher du crâne).
La plus grande ressemblance se situe dans sa conception, la finition du polissage est d’une qualité qui serait impossible à atteindre pour les technologies pré-hispanique.
Il aurait été trouvé au frontière du Honduras et du Guatemala. Il n’est pas translucide mais bien opaque.
 
 
Des œuvres de faussaires ?
 
L’énigme posée par ces crânes tient au fait que seuls des outils modernes, notamment des mèches recouvertes de diamant, ont pu attaquer un matériau aussi dur que le cristal de quartz (dureté de 7 sur l’échelle de Mohs). On sait pourtant que les peuples amérindiens n’utilisaient pas d’outils pour façonner leurs objets.
Des analyses récentes mettent sérieusement à mal l’origine amérindienne de ces pièces. En effet, au début des années 90, des observations au microscope électronique ont d’abord permis de détecter sur la surface de certains crânes des marques droites et parfaitement espacées, preuve de l’utilisation d’une roue de polissage.
Or, la meule de joaillier n’a été introduite aux Amériques qu’après l’arrivée de Christophe Colomb en 1492.
 
Au début des années 2000, à la demande de deux journaliste de la BBC, le British Museum a également fait effectué plusieurs tests sur quatre de ces crânes dans les laboratoires de la société Hewlett Packard afin de tenter de dater leur création. Le cristal ne vieillissant pas, les scientifiques ont tenté de détecter des traces qui auraient pu être laissées par des outils modernes.
 
Voici un résumé des résultats transmis oralement aux journalistes et aux propriétaires des crânes testés :
•Le crâne du British Muséum comporte des traces de meules. Il est donc considéré comme « post-colombien ». Depuis le mois de janvier 2005, il est officiellement considéré comme un faux.
•Le crâne de la Smithsonian Institution porte lui aussi des traces de meules et s’avère également être une contrefaçon.
Les indices relatifs à l’origine des ces deux crânes ramènent à Eugene Boban, un faussaire de l’époque. Le crâne aurait ainsi été fabriqué entre 1867 et 1886 par des artisans du sud de l’Allemagne, avec du cristal de roche brésilien.
Le British Museum a en revanche refuser de communiquer le résultat des analyses au sujet des crânes « Max » et « Sha Na Ra », laissant à penser que ces deux crânes pourraient être authentiques.
 
En 2007, le musée du quai Branly a commandé à son tour une expertise aux laboratoires des musées de France (C2RMF). Et là aussi, on est bien loin de cristal maya, aztèque ou olmèque, car on ne rencontre jamais une telle précision technique dans l’art précolombien, aussi bien dans les cavités des yeux que dans la perforation qui traverse la sculpture verticalement.
Cette perforation aux orifices chanfreinés est parfaite : elle fait exactement 3,25 cm de diamètre de chaque côté et quel que soit le sens dans lequel on effectue la mesure.
Selon Jacques Lévine, conservateur de la collection américaine du Musée de l’Homme, il a longtemps été considéré comme un chef-d’œuvre aztèque représentant Mictecacihuatl, divinité de la mort. Il est désormais rangé parmi les imitations fabriquées au XIXe siècle en Allemagne à partir de quartz brésilien et fournies par l’antiquaire Eugène Boban Duvergé de qui A. Pinart tenait une partie de sa collection.
 
Les scientifiques ont également procédé aux analyse des crânes suivants :
•Le crâne Ami serait authentique.
•Le crâne Mayan, dont la direction de la taille est contraire à l’axe du cristal serait lui aussi une relique authentique.
 
Les trois suivants seraient également d’authentiques crânes de cristal Maya :
•Le crâne E.T.
•Le crâne Synergie.
•Le crâne dit « à la croix reliquaire »qui a du être taillé à la main quelques temps avant ou peu après la conquête espagnole.
Quant au dernier crâne, celui de Mitchell-Hedges, c’est celui qui pose la plus grande énigme.
Le groupe de spécialiste chargé de l’inspecter n’ayant détecté aucune trace d’usinage, vint à la conclusion que cet artéfact était une « anomalie ».  En effet, considérant les limitations techniques des civilisations précolombiennes, il aurait fallu plusieurs années de travail continu pour obtenir ce résultat avec les outils dont disposaient les Mayas.
Certaines sources continuent pourtant d’affirmer que ce crâne est un faux et qu’il aurait été vendu aux enchères au cours de la première moitié du 20ème siècle.
Si l’on sait aujourd’hui que certains de ces objets sont des faux, la question reste posée pour les autres dont la conception remonterait bien avant la conquête espagnole. Comment expliquer que de tels objets aient pu être sculptés par des civilisations anciennes sans nos outils contemporains.
Le cristal de quartz est une des matières les plus dure au monde et bien qu’il existe des pierres (topaze, corindon) qui puissent rayer le quartz et donc servir à le sculpter, il aurait fallu, selon les spécialistes de Hewlett Packard, des années de travail continu avec des outils modernes pour sculpter le crâne de Anna Mitchell-Hedges.
De plus, même avec nos outils, une pièce aussi précise et fragile se serait brisée sous les effets des vibrations et de la chaleur.
 
 
La légende des crânes de cristal dans la culture Maya et Aztèque
 
Ces crânes sont supposés venir de l’Atlantide. Ce qui est intéressant c’est que l’Atlantide a toujours fait parti de la tradition orale des peuples amérindiens. Cette « légende » se retrouve en Amérique du Sud, dans les textes des anciens Sumériens de Mésopotamie et bien sûr dans le Timée de Platon.
Comme le mythe du déluge, ce mythe semble universel. A Tula, une métropole Toltèque vieille de plus de 1 000 ans, existe un temple appelé « Temple des Atlantes ». Derrière ce temple, on trouve le mur de coatepantliau ou mur serpent, qui est orné de bas-reliefs représentant une série de serpents avec un crâne humain à la place de la tête.
Ce temple établit un rapport entre un mystérieux groupe d’êtres désignés sous le nom d’Atlantes et l’image du crâne humain.
 
Les prêtres mayas utilisaient les crânes lors de cérémonies dont la signification nous échappe. Cependant, les crânes de cristal « authentifiés » sont anatomiquement parfaits.
Celui de Mitchell possède une mâchoire articulée d’où leur surnom par les peuples amérindiens de « crânes qui parlent » et « crânes qui chantent ». Selon eux, les prêtres mayas utilisaient les crânes pour prévoir l’avenir en les faisant « parler »; un peu comme les ventriloques et leur marionnette.
 
Voilà l’histoire et le message des crânes selon les descendants des peuples amérindiens :
Au commencement, il existait 12 mondes où une vie humaine était présente. La Terre était appelée « la planète des enfants ». Les onze autres mondes ont rassemblé leurs connaissances dans une sorte d’ordinateur holographique, les crânes de cristal.
Ces « Anciens » ont amené ces crânes sur Terre et ont fait don de la connaissance aux hommes. Ils aidèrent les hommes à construire quatre grandes civilisations : Lémurie, Mu, Mieyhun et l’Atlantide.
Les 13 crânes étaient conservés dans une pyramide appelée « l’Arche ». Plusieurs civilisations ont été les gardiennes de l’Arche : les Olmèques puis les Mayas et enfin les Aztèques. Ces derniers en auraient fait un mauvais usage.
Les crânes furent alors dispersés par les prêtres Aztèques après la conquête espagnole. Ils devaient rester séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé avec sagesse par l’homme.
 
Le message des crânes est tout à fait clair. Le quatrième monde ou cinquième soleil, qui doit prendre fin le 21 décembre 2012, sera le dernier !